Madame, je ne doute pas un instant, toute l’émotion que vous avez dû ressentir, ce matin, en déposant la gerbe du SF, sur la tombe de Loche et Matras.
Votre pensée a été certainement pour votre maman, veuve, bien trop jeune, de René Matras.
II s’était engagé en 1939, alors qu’il n’avait que vingt ans, pour cette période appelée la « drôle de guerre ». Sa vie s’est arrêtée dans notre ville, vers 10 heures, le 21 juin 1940.
Bientôt 73 ans, que ces faits de guerre, se sont déroulés, mais le souvenir de ces deux soldats tombés héroïquement, face à l’armée allemande, au carrefour de la Porte de Chinon, reste intacte dans la mémoire des Loudunais.
Dans notre cimetière, un sobre monument en pierre blanche, récemment rénové, et régulièrement fleuri, rappelle aux visiteurs, la fragilité de l’existence.
Un boulevard inauguré le 11 novembre 1944, évoque également, le sacrifice de ces deux soldats morts pour la France.
A l’endroit même du combat, une plaque commémorative représente le symbole d’une juste reconnaissance de la ville de Loudun envers ces deux jeunes héros.
Nous allons d’ailleurs emprunter ce boulevard pour aller déjeuner et j’en profiterai pour vous parlez plus précisément de cette tragique journée.
Je vous souhaite de passer une excellente journée à Loudun
11 novembre 1944, l’inauguration du Bd Loche et Matras
Lorsque des visiteurs intrigués demanderont qui étaient Loche et Matras ?
Le cavalier Raymond Loche le conducteur de la chenillette et le mitrailleur René Matras
Ces deux hommes étaient au PC du colonel Michon, commandant l’école de cavalerie de Saumur