Jean PASCAULT habite à Loudun et travaille chez M. Croisé coiffeur.
Se sachant menacé par la police allemande, il rejoindra la clandestinité dans le village voisin de Martaizé.
Il participe activement aux différentes opérations de la résistance. Il est présent lors des parachutages d'armes et de munitions sur le terrain du "Berdrac "près du Sousy (commune de Martaizé).
Le 27 août 1944 avec ses camarades, ils partent à bord de quatre tractions où ont pris place une quinzaine de volontaires avec armement et explosifs.
Le convoi sort par le chemin qui débouche à "Jérusalem" sur la D 40 direction Angliers contourné par le Nord. Puis sur la route de Saint-Cassien au lieu-dit la "Butte" le convoi circule à vive allure, dégageant un épais nuage de poussière. A ce moment là, des avions alliés qui se trouvent à 4 ou 5000 mètres d'altitude, ne peuvent pas distinguer les étoiles blanches peintes sur les véhicules, prennent le convoi en enfilade et mitraillent copieusement les voitures.
La bavure de l'aviation alliée, coûte, cet après midi là, la vie à 6 maquisards, Jean Pascault est mortellement blessé et décèdera le lendemain 28 août 1944 à l'hôpital de Loudun.
Il est titulaire de la médaille militaire, croix de guerre avec palme.
Le Dimanche 8 mai 1949, a lieu l'inauguration du "Boulevard Jean Pascault" à Loudun en reconnaissance des services rendus à son pays.
Le cortège officiel se dirige Place Porte de Mirebeau où a lieu l'inauguration du Boulevard Jean Pascault, par l'Amicale des Anciens du Maquis de Scévolles. La plaque est dévoilée par un ancien du maquis, pendant que "la Marseillaise" retentit.
Le capiaine Albert Durau prononce une allocution dans laquelle il remercie la municipalité de Loudun d'avoir bien voulu honorer la mémoire de Jean Pascault, médaille militaire, croix de guerre avec palme, mort pour la France le 28 Août 1944.