Lorsqu'en 1947, au retour du corps du premier Loudunais ramené, nous parvenait l'écho de l'angoisse d'une famille de Loudun qui est l'un des fleurons de la cité, avec 14 enfants, qui avait un fils parmi ces victimes et qui perdait l'espoir de voir revenir ses cendres, puisque non identifié. Nous lui avons promis qu'il rentrerait en France ; c'était là l'exécution d'un voeu que les P.G. ont fait derrière les barbelés.
Le Directeur Départemental des A.C. ex P.G. lui-même, notre Municipalité toute entière et M. le Maire en particulier ont tenu à ce que les démarches entreprises par la section des P.G. réussissent et que la mémoire de nos 8 camarades, avec celle de tous ceux tombés pour une même cause soit honorée par toutes les générations.
Grâce à cet appui appréciable, les A.C.P.G. de Loudun ont pu procurer à des familles éprouvées la consolation de savoir que les cendres de ceux qui leur sont si chers reposent en terre française où des mains pieuses viendront fleurir leurs tombes.