WANIOWSKI Christine
WANIOWSKI Christine
Coll : Martine WANIOWSKI
Volmerange-les-Mines 30 Janvier 1929 - Loudun 18 Juin 1940
Jeune réfugiée audunoise morte lors du bombardement du 18 juin 1940.
Ma grand-mère Bronislawa Waniowski a été déplacée à Loudun avec ses enfants et d’autres habitants d’Audun-le-Tiche en Moselle. Elle a donc effectué ce long voyage avec sa fille Christine, et ses fils Zbigniew et Richard.
Ils étaient accompagnés par une femme plus âgée du même village, polonaise également, qu’ils avaient « adoptée » et qu’ils appelaient Babouchka. Peut-être est-ce Joséphine Waskik ( Page ), car c’est le seul nom polonais qui apparaît sur la plaque à la mémoire des victimes du bombardement. Mais peut-être pas.
Mon grand-père ainsi que les autres hommes étaient restés à Audun-le-Tiche. Sûrement pour continuer à faire fonctionner la mine.
J’ignore comment s’est passé ce voyage et quand exactement ils sont partis. Mais si on se réfère à d’autres témoignages, on sait qu’à partir du 1er septembre 1939, date de début des hostilités, 302.732 Mosellans, soit près de la moitié de la population de ce département, sont évacués vers la Vienne, la Charente et la Charente-Inférieure.
Le 18 juin 1940, Christine avait 11 ans, Zbigniew 7 ans et Richard 1 ans. Ma grand-mère avait 34 ans. Habituellement Christine et Zbigniew dormaient dans le même lit. Dans la journée, mon oncle Zbigniew s’était blessé à la jambe et pour qu’il n’empêche pas sa sœur de dormir, ou pour qu’il dorme plus confortablement, ma grand-mère lui avait demandé de dormir avec elle. Christine dormait ce soir là avec la babouchka.
Dans la nuit a eu lieu un bombardement, et une bombe est tombée sur leur logement. Le mur s’est écroulé sur le lit dans lequel dormaient Christine et la Babouchka, qui sont mortes sur le coup.
Ma grand-mère était coincée sous une poutre. Richard a été soufflé par l’explosion. On l’a cru mort dans un premier temps mais il a été réanimé.
Plus tard ils sont retournés vivre à Audun-le-Tiche.
Ils étaient accompagnés par une femme plus âgée du même village, polonaise également, qu’ils avaient « adoptée » et qu’ils appelaient Babouchka. Peut-être est-ce Joséphine Waskik ( Page ), car c’est le seul nom polonais qui apparaît sur la plaque à la mémoire des victimes du bombardement. Mais peut-être pas.
Mon grand-père ainsi que les autres hommes étaient restés à Audun-le-Tiche. Sûrement pour continuer à faire fonctionner la mine.
J’ignore comment s’est passé ce voyage et quand exactement ils sont partis. Mais si on se réfère à d’autres témoignages, on sait qu’à partir du 1er septembre 1939, date de début des hostilités, 302.732 Mosellans, soit près de la moitié de la population de ce département, sont évacués vers la Vienne, la Charente et la Charente-Inférieure.
Le 18 juin 1940, Christine avait 11 ans, Zbigniew 7 ans et Richard 1 ans. Ma grand-mère avait 34 ans. Habituellement Christine et Zbigniew dormaient dans le même lit. Dans la journée, mon oncle Zbigniew s’était blessé à la jambe et pour qu’il n’empêche pas sa sœur de dormir, ou pour qu’il dorme plus confortablement, ma grand-mère lui avait demandé de dormir avec elle. Christine dormait ce soir là avec la babouchka.
Dans la nuit a eu lieu un bombardement, et une bombe est tombée sur leur logement. Le mur s’est écroulé sur le lit dans lequel dormaient Christine et la Babouchka, qui sont mortes sur le coup.
Ma grand-mère était coincée sous une poutre. Richard a été soufflé par l’explosion. On l’a cru mort dans un premier temps mais il a été réanimé.
Plus tard ils sont retournés vivre à Audun-le-Tiche.
Martine WANIOWSKI - novembre 2021
Coll : Martine WANIOWSKI
Chistine et ses parents
Carte de la famille WANIOWSKI (Mairie d'Audun-le-Tiche) où figure le nom de la jeune Waniowski Christine, décédée à Loudun
Elle repose dans le cimetière de Loudun
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Loudun - Stèle victimes 39-45 |
| Mémoire des Hommes SGA |
| Mémorial Genweb MGW |
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Araneiorbis - WANIOWSKI Christine |