Viviers Adelson, soldat au 2ème Bataillon de Choc de la 1ère Armée, né à Gaillon dans l'Eure, le 4 Mai 1922, de parents ayant des attaches familiales très proches dans le Loudunais, devient après sa mort, un Loudunais d'adoption qui demeurera lui aussi la fierté de notre Pays.
Son père, fonctionnaire de Prison, est appelé par son service à Fresnes au moment où la tourmente éclate ; il est tout jeune, le témoin impuissant et écœuré de la barbarie nazie.
Le spectacle que lui offre chaque jour le martyr des Patriotes le révolte.
Il se défile à la réquisition de la main d'œuvre pour l'Allemagne.
Lorsque l'Armée Leclerc arrive aux portes de Paris, il ne tient plus et déclare à ses parents "ma place est au front". Il participe à la libération de Paris mais cela ne suffit pas.
Il s'engage au 2ème Bataillon de Choc de la 1ère Armée.
Toujours volontaire, il n'hésite pas, il est de tous les coups de main, et c'est au cours d'une reconnaissance en ligne ennemie qu'il trouve la mort en héros, face à l'ennemi.
Son Capitaine, a témoigné à sa famille, par une lettre remarquable, de ce que fut la conduite de ce héros.
Sa Citation lui accordant la médaille militaire et la Croix de Guerre, doit être connue.
Mesdames, Messieurs, mes chers Petits, au nom de toutes les associations d'anciens combattants de Loudun, je vous assure de notre sympathie et de nos condoléances attristées, et vous assure que vous trouverez toujours parmi nous, avec nos aînés de 14 et les anciens combattants, prisonniers de guerre, toute la sollicitude et le soutien qui vous sont nécessaires.
Et vous, chers amis que notre terre natale va recevoir, ceux qui vous survivent ne vous oublieront pas.