En 1911, il fait son service militaire dans les zouaves, à Bizerte en Tunisie.
Mobilisé à la déclaration de guerre le 1er août 1914, gazé il est rapatrié en France.
Le 18 octobre 1941, il est arrêté pour "distribution de matériel appelant les cheminots au sabotage".
Il est conduit à la prison rue Eugène Vignat à Orléans, puis il est remis aux autorités allemandes à leur demande
Il est interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122), le 26 octobre 1941.
Il est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», convoi d’otages composé, pour l’essentiel, d’un millier de communistes (responsables politiques du parti et syndicalistes de la CGT) et d’une cinquantaine d’otages juifs.
Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro 46173.
Le 28 août 1944, il quitte Auschwitz pour Flossenbürg, avec un groupe de trente autres «45 000».
Il y est enregistré le 31 août 1944 sous le matricule «19 903».
Il va avec 10 de ses camarades à Wansleben (usine de potasse, un kommando de Buchenwald) où ils sont enregistrés le 1er novembre 1944.
Il y reçoit le matricule «93 427». Le 12 avril 1945, Wansleben est évacué à marche forcée.
Les "45 000" contournent Halle par le nord. Lucien Vannier et 8 autres de ses camarades «45 000» sont libérés le 14 ou le 15 avril 1945 entre les villages de Quellendorf et de Hinsdorf.
Libéré le 23 mai, il est rapatrié le 27 mai 1945 à l'Hôtel Lutétia.