ROZENFARB Simon
ROZENFARB Simon
Tarnow 18 octobre 1908 - Auschwitz convoi du 31 juillet 1942
ROZENFARB Simon, né le 18 octobre 1908 à TARNOW (Pologne). Installé comme tailleur à Pont-à-Mousson, 9, rue Saint-Laurent. Dernière adresse connue : 84 rue Stanislas à Nancy.
Tenait une boutique de tailleur d'habits dénommée "R. SIMON " à Pont-à-Mousson, 9, rue Saint-Laurent, numéro d'inscription au registre du commerce : RC 24-875. Aurait également tenu une boutique de tailleur à Roanne (Loire) avant de s'installer à Pont-à-Mousson.
Arrivé à BERTHEGON (Vienne) le 14 décembre 1940.
Interné au Camp de POITIERS le 15 juillet 1941, d'où il a été transféré au Sanatorium des Pins, à LAMOTTE-BEUVRON, le 12 mars 1942.
Demande de naturalisation faite le 5 mai 1937, apparemment refusée, effectue un service militaire au 44° Régiment du Train 2° Compagnie à Coëtquidan du 2 septembre au 15 novembre 1939. Comme en témoigne une photographie prise le 10 septembre 1939 à cet endroit et sur laquelle il figure avec le père de Maurice QUENET (KON), Monsieur Suchar ROZENZWEIG, Henri KOBRYNIEC, d'autres juifs étrangers de Nancy et des Polonais non juifs. Il rejoint ses parents, ainsi que sa sœur et son beau-frère, à Lalande-de-Pomerol en mai 1940, d'où la famille a été expulsée vers le département de la Vienne le 2 décembre 1940. Ces renseignements figurent sur une lettre, dans laquelle il demande sa libération du camp de Poitiers, ainsi que celle de "ma femme et mon enfant afin que nous puissions aller rejoindre ma vieille mère restée seule à Poitiers car mon père étant tombé malade se trouve actuellement à l'hôpital", et datée du 23 novembre 1941. Il écrira, d'ailleurs, dans une de ses lettres écrites à Lamotte-Beuvron, le 29 mai 1942 : « Je suis français et j'ai fait mon service militaire ».
Les Archives départementales du Loir-et-Cher possèdent une lettre manuscrite des internés de Lamotte-Beuvron, en date du 12 Mai 1942, adressée à Grandjean, chef du camp, signée des chefs de famille (dont Simon), réclamant l'amélioration de la qualité du pain distribué, de sa quantité, en particulier pour les J3 ; on y trouve également une lettre de Simon, adressée au Préfet du département le 29 mai 1942, par laquelle il demande leur libération, évoquant : " Monsieur ROZENFARB Père, décédé à l'hôpital de Poitiers, mort de chagrin, trois mois auparavant , ..., sa mère ayant seule à charge les 6 enfants de sa soeur (internée avec son mari), ses deux frères, prisonniers en Allemagne ". Cette lettre était accompagnée du commentaire suivant, écrit par le chef du camp : " cet interné, qui a mauvais esprit, a fait l'objet de remarques défavorables et sa demande ne saurait être prise en considération ".
Transfert au Camp de PITHIVIERS, sur ordre du SIPO d'Orléans, le 27 juillet 1942, au moment de la dissolution du camp d'internement.
La carte d'internement du Camp de PITHIVIERS mentionne : " venant du Camp de LAMOTTE-BEUVRON (Loir-et-Cher) ".
Transfert sur DRANCY le 30 juillet 1942, d'où il est déporté à AUSCHWITZ, par le Convoi N° 13 du 31 juillet 1942.
Tenait une boutique de tailleur d'habits dénommée "R. SIMON " à Pont-à-Mousson, 9, rue Saint-Laurent, numéro d'inscription au registre du commerce : RC 24-875. Aurait également tenu une boutique de tailleur à Roanne (Loire) avant de s'installer à Pont-à-Mousson.
Arrivé à BERTHEGON (Vienne) le 14 décembre 1940.
Interné au Camp de POITIERS le 15 juillet 1941, d'où il a été transféré au Sanatorium des Pins, à LAMOTTE-BEUVRON, le 12 mars 1942.
Demande de naturalisation faite le 5 mai 1937, apparemment refusée, effectue un service militaire au 44° Régiment du Train 2° Compagnie à Coëtquidan du 2 septembre au 15 novembre 1939. Comme en témoigne une photographie prise le 10 septembre 1939 à cet endroit et sur laquelle il figure avec le père de Maurice QUENET (KON), Monsieur Suchar ROZENZWEIG, Henri KOBRYNIEC, d'autres juifs étrangers de Nancy et des Polonais non juifs. Il rejoint ses parents, ainsi que sa sœur et son beau-frère, à Lalande-de-Pomerol en mai 1940, d'où la famille a été expulsée vers le département de la Vienne le 2 décembre 1940. Ces renseignements figurent sur une lettre, dans laquelle il demande sa libération du camp de Poitiers, ainsi que celle de "ma femme et mon enfant afin que nous puissions aller rejoindre ma vieille mère restée seule à Poitiers car mon père étant tombé malade se trouve actuellement à l'hôpital", et datée du 23 novembre 1941. Il écrira, d'ailleurs, dans une de ses lettres écrites à Lamotte-Beuvron, le 29 mai 1942 : « Je suis français et j'ai fait mon service militaire ».
Les Archives départementales du Loir-et-Cher possèdent une lettre manuscrite des internés de Lamotte-Beuvron, en date du 12 Mai 1942, adressée à Grandjean, chef du camp, signée des chefs de famille (dont Simon), réclamant l'amélioration de la qualité du pain distribué, de sa quantité, en particulier pour les J3 ; on y trouve également une lettre de Simon, adressée au Préfet du département le 29 mai 1942, par laquelle il demande leur libération, évoquant : " Monsieur ROZENFARB Père, décédé à l'hôpital de Poitiers, mort de chagrin, trois mois auparavant , ..., sa mère ayant seule à charge les 6 enfants de sa soeur (internée avec son mari), ses deux frères, prisonniers en Allemagne ". Cette lettre était accompagnée du commentaire suivant, écrit par le chef du camp : " cet interné, qui a mauvais esprit, a fait l'objet de remarques défavorables et sa demande ne saurait être prise en considération ".
Transfert au Camp de PITHIVIERS, sur ordre du SIPO d'Orléans, le 27 juillet 1942, au moment de la dissolution du camp d'internement.
La carte d'internement du Camp de PITHIVIERS mentionne : " venant du Camp de LAMOTTE-BEUVRON (Loir-et-Cher) ".
Transfert sur DRANCY le 30 juillet 1942, d'où il est déporté à AUSCHWITZ, par le Convoi N° 13 du 31 juillet 1942.
Document : Henri ROSENFARB
Simon, Yetti et Nacha ROZENFARB
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| Holocaust Museum Page |
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Yadvashem Convoi 13 |
| Époux de GOLDSTEIN Nacha |
| Père de ROZENFARB Renée |