de MONDION Léopold
de MONDION Léopold Charles 
Loudun 8 Juin 1847 - Metz 16 Septembre 1870
Sous-Lieutenant
Comte
Sous-Lieutenant
Comte
Élève du collège Stanislas puis de l'école Sainte-Geneviève puis Saint-Cyr (Promotion de Mentana) - Blessé à Gravelotte le 16/08/1870.
Sous-lieutenant - 23e Régiment d'Infanterie de Ligne.
Sous-lieutenant - 23e Régiment d'Infanterie de Ligne.
Léopold Charles, comte de MONDION, appartenait à une très ancienne famille du Loudunais.
Né à Loudun, le 8 juin 1847, il fût admis à Saint-Cyr en 1867, après avoir été à l'école de la rue des Postes.
Il passa sous-lieutenant au 23e de ligne en 1869 et prit part à la campagne de 1870.
Le 16 août, jour du combat de Gravelotte, il venait de se mettre à table quand le premier obus prussien éclata près de lui.
Léopold vole aussitôt à la tête de ses hommes qui rejoignent leur drapeau.
Apercevant deux soldats qui s'étaient couchés pour éviter toute atteinte, il se baissa pour les faire lever; c'est alors qu'une balle lui fracassa la jambe gauche.
Il resta sur le champ de bataille plus de vingt quatre heures sans aucune nourriture, sans recevoir aucun secours, exposé au feu des deux partis.
Ce furent de longues heures d'angoisse!…
Un obus français, tombé près de lui, le jeta à plus de huit mètres.
Cette terrible secousse occasionna une contusion qui le fit souffrir bien plus que sa blessure, conduit à l'ambulance de Thionville.
Le 24 il fut évacué à Metz.
Il y expira le 16 septembre en donnant des marques sensibles de ses sentiments chrétiens.
Né à Loudun, le 8 juin 1847, il fût admis à Saint-Cyr en 1867, après avoir été à l'école de la rue des Postes.
Il passa sous-lieutenant au 23e de ligne en 1869 et prit part à la campagne de 1870.
Le 16 août, jour du combat de Gravelotte, il venait de se mettre à table quand le premier obus prussien éclata près de lui.
Léopold vole aussitôt à la tête de ses hommes qui rejoignent leur drapeau.
Apercevant deux soldats qui s'étaient couchés pour éviter toute atteinte, il se baissa pour les faire lever; c'est alors qu'une balle lui fracassa la jambe gauche.
Il resta sur le champ de bataille plus de vingt quatre heures sans aucune nourriture, sans recevoir aucun secours, exposé au feu des deux partis.
Ce furent de longues heures d'angoisse!…
Un obus français, tombé près de lui, le jeta à plus de huit mètres.
Cette terrible secousse occasionna une contusion qui le fit souffrir bien plus que sa blessure, conduit à l'ambulance de Thionville.
Le 24 il fut évacué à Metz.
Il y expira le 16 septembre en donnant des marques sensibles de ses sentiments chrétiens.
Auguste-Louis LEROSEY : Loudun
Il meurt à l'ambulance du Grand Séminaire de Metz, le 16 septembre 1870 et est inhumé au cimetière de Chambière à Metz, rang 24, fosse 5.
Aranei-orbis De Mondion Léopold
