N° 70 dans le canton de Pontoise.
Bon pour le service armé.
Compris dans la 1ère partie de la liste du recrutement cantonal.
Incorporé le 7 Octobre 1906 au 12e Régiment d'Artillerie et immatriculé sous le N° 9696.
Arrivé au Corps et 2e Canonnier Conducteur le dit jour.
Passé dans la disponibilité le 25 septembre 1908, certificat de bonne conduite "accordé".
Passé dans la réserve de l'armée active le 1er Octobre 1908.
A accompli une 1ère période d'exercices dans le 12e Régiment d'Artillerie État 119 du 18 juillet au 9 août 1911..
Rappelé à l'activité par suite de Mobilisation Générale (Décret Présidentiel du 1er Août 1914).
Arrivé le 7 août 1914 au 2e Groupe Spécial.
Dirigé le 28 Août 1914 sur l'Algérie.
Débarqué à Oran le 1er Septembre 1914.
Arrivé le 4 Septembre 1914 à Colomb-Béchar (Région Saharienne).
Dirigé sur la France comme bon sujet le 30 Octobre 1914.
Passé le 8 Novembre 1914 au 124e Régiment d'Infanterie.
Blessé le 1er Mai 1915 à Baconnes - fracture du cubitus - blessures multiples - proposé pour changement d'arme (artillerie de campagne) par la 1ère Commission de Réforme de la Seine du 24 février 1917 pour "Fracture du cubitus droit au 1/3 inférieur.
Passé le 24 Mars 1917 au 26e Régiment d'Artillerie.
Classé service auxiliaire par Décision de la Commission de réforme de Chartres du 8 mai 1917 pour : "Blessures de Guerre. Fracture du cubitus il persiste de l'affaiblissement des fléchisseurs des 3 derniers doigts probablement destruction partielle des muscles. Pas de paralysie cubitale".
Maintenu service auxiliaire par décision de la Commission de réforme de Chartres du 9 août 1917.
Réformé temporairement et proposé pour un congé de réforme Temporaire n° 1 avec gratification par la Commission de réforme de Bayonne dans sa séance du 7 mars 1918 pour "Ostéite cicatrisée du tiers inférieur du cubitus droit consécutive à fracture vicieusement consolidée".
Renvoyé dans ses foyers le 7 Mars 1918.
Admis à la réforme Temporaire n° 1 avec gratification de 7e catégorie par décision Ministérielle du 20 Juillet 1918 notifiée le 1er août 1918 sans n° (c;c; 178317).
Rayé des contrôles le 1er Août 1918.
Réforme Temporaire N° 1 renouvelée par la Commission de réforme de la Seine du 7 Avril 1919 avec gratification de 8e catégorie pour "Cal du cubitus droit 1/3 inférieur, affecté au 2e Groupe Spécial (art. 5 de la loi du 21 Mars 1905) cicatrice de la partie inféro-interne de l'avant bras, gênant le fonctionnement des tendons fléchisseurs des 2 derniers doigts (blessure de guerre par éclat de grenade).
Suite fracture par éclat de grenade. Atrophie avant bras 2cm.
Classé service auxiliaire (Bl. de G.) et proposé pour une pension temporairement de 35% par la commission de réforme de la Seine du 30 mars 1920 pour limitation de flexion des quatre derniers doigts de la main droite, dont la pulpe reste distante de la paume de 6 cm pour le médius et de 7 cm pour les deux derniers doigts. Légère limitation de la supination et extension de la main droite. Suite de fracture tiers inférieur du cubitus, avec ostéite lacunaire se fistulant encore par XXXsable. Actuellement cicatrisée. R.T. 1 le 7.3.1918.
Blessé par éclat de grenade le 1.5.1915.
Réaffecté au 22e Régiment d'Artillerie le 5 mai 1920.
Mis en congé illimité de démobilisation, 6e échelon, le 7 Mai 1920 par le dépôt démobilisateur du 22e Régiment d'Artillerie de Campagne.
Se retire à Paris, 4 rue Desaise.
Affecté dans la réserve (Plan P) au 13e Régiment d'Artillerie de Campagne.
Affecté au dépôt du 32e Régiment d'artillerie le 15 novembre 1924.
Maintenu Service auxiliaire et proposé pour une pension permanente (invalidité de 25%) par décision de la 6e Commission de réforme de la Seine du 7 Mai 1921 pour reliquats de fracture du cubitus droit au quart supérieur. Raideur de la torsion de l'avant-bras.
Pour Mémoire : Petite cicatrice dermo-musculaire sur la hanche droite sans gêne fonctionnelle appréciable.
Admis à une pension de 600 francs par arrêté Ministériel du 23 février 1922 avec jouissance du 7 Mars 1922.
Dégagé de toute obligation militaire pension permanente 25% acquis par décision de la 1ère Commission de réforme de la Seine du 19 Novembre 1934 pour :
1°) Reliquat de fracture par éclat d'obus du cubitus droit au 1/3 inférieur, perte de substance, ostéite. Limitation de la torsion, Diminution du dynamisme du membre.
2°) Cicatrice à la fesse droite sans gêne fonctionnelle.
Dégagé de toute obligation mil* pension permanente de 40% - 3e Commission de réforme de la Seine le 20 Octobre 1931 pour : Blessure du bgras droit. Reliquat de blessure de la fesse droite par éclat de grenade. Cicatrices multiples de la fesse droite dont l'une à la face externe ovalaire déprimée et adhérente - accuse de fréquentes crises de névralgie sciatique. Pas de signes objectifs actuels de souffrance du nerf. Pas de reliquats de blessure de la main droite.
Citation.
Cité à l'ordre du corps d'armée le 14 mai 1916 "Patrouilleur volontaire d'une grande bravoure s'est toujours présenté le premier pour remplir les missions les plus dangereuses. Dans la nuit du 1er au 2 mai faisant partie d'une reconnaissance a été grièvement blessé à la cuisse et au poignet. A répondu à son chef de Bataillon qui lui disait 'Au revoir' Ce n'est rien mon Commandant ce qui est malheureux c'est de n'avoir encore pu prendre un boche'.
Décoration.
Croix de guerre avec étoile de vermeil.
Campagnes.
Contre l'Allemagne du 7 Août 1914 au 1er Août 1918.
Intérieur en France du 7 Août 1914 au 28 Août 1914
En Algérie du 29 Août 1914 au 4 Septembre 1914
Région Saharienne du 5 Septembre 1914 au 30 Octobre 1914
Intérieur en France du 3 Novembre 1914 au 16 Novembre 1914
Aux armées du 17 Novembre 1914 au 5 Mai 1915
Intérieur blessé du 6 Mai 1915 au 19 Mai 1916
Intérieur du 20 Mai 1916 au 7 Mars 1918.